Notre noble religion nous enseigne que pour se marier, la femme doit solliciter le soutien de sa famille, via des figures masculines comme le père, le frère et même l’oncle. Si cette démarche n’est pas possible, la sœur célibataire doit rechercher l’appui de l’imam, des maris de ses amies ou de tout autre homme de confiance. Mais comment appliquer ces préceptes si toutes les portes au mariage se ferment l’une après l’autre ? De nombreuses sœurs nous confient que les hommes de leur famille ont totalement renoncé à leur rôle de mahram (tuteur). Les raisons d’un tel laxisme sont multiples : 

• des contextes familiaux complexes
• la honte culturelle
• le déni des besoins féminins
• le rejet de l’Islam (pour les sœurs reconverties). 

Désespérées par leur situation, les sœurs en quête d’un mariage légiféré feront probablement le choix de se tourner vers leur entourage, mais là encore, tout ne se passera pas comme prévu : 

• l’imam de leur ville est dépassé par ses responsabilités quotidiennes et ne prend plus le temps de mettre en relation les croyant(e)s célibataires
• les frères et sœurs mariés côtoient des personnes qui leur ressemblent et ne prêtent pas attention aux célibataires noyés par la solitude
• les frères de confiance ne souhaitent plus prendre la responsabilité de servir d’intermédiaire entre deux prétendants au mariage.