Il est loin le temps où les familles musulmanes s’entraidaient pour marier leurs enfants avec de bons époux… Autrefois, le mariage musulman reposait sur la confiance et l’engagement de chacun. Marier les célibataires de sa maison était une responsabilité partagée par tous : aussi bien les parents, les amis que les figures d’autorité. Des années plus tard, on constate que les choses ont radicalement changé. L’esprit communautaire a laissé place à une société moderne et profondément individualiste.
Aujourd’hui, nos célibataires musulmans ont la capacité de tisser des liens avec le monde entier, mais dans les faits, ils demeurent isolés, incompris et livrés aux pires tentations. Dehors, la décadence est progressive et généralisée. La nudité n’est plus source de tabou. Elle est devenue un symbole de liberté que l’on expose dans la rue, les écoles et même les publicités… Résultat ? Les tentations sont insoutenables et les voies du mariage halal quasi inexistantes. C’est dans ce contexte difficile que l’équipe Zawaj Sounnah vous présente les alternatives pour trouver un bon époux ou une bonne épouse en 2025.
Les proches : pourquoi n'aident-ils (plus) à trouver un bon époux ?
Les proches : pourquoi n'aident-ils (plus) à trouver un bon époux ?
Dans la sourate An-Nur, verset 32, Allah عزَّوجل nous rappelle l’importance de l’entraide dans la quête d’un bon époux ou une bonne épouse : « Et mariez ceux d’entre vous qui sont seuls, ainsi que vos esclaves et vos servantes vertueuses. S’ils sont pauvres, Allah les enrichira de Sa grâce. ». Cette aide au mariage se manifeste généralement à travers trois acteurs essentiels : les parents, les amis et les imams.
Les parents : quand la recherche d’un bon époux devient une source de tabou…
Dans les premières générations de l’islam, le mariage des enfants était une priorité évidente pour les parents. Ils s’y engageaient avec sérieux, conscients qu’il s’agissait d’un acte de préservation et de responsabilité. L’exemple d’Omar ibn Al-Khattab رضي الله عنه, qui chercha activement un époux vertueux pour sa fille Hafsa avant qu’elle n’épouse finalement le Prophète صلّى اللّه عليه و سلّم, en est une illustration marquante.
Aujourd’hui, beaucoup de parents musulmans évitent de parler ouvertement du mariage avec leurs enfants. Ce qui était autrefois un sujet central, porteur de valeurs et de transmission, est devenu un sujet sensible, voire tabou. Résultat ? En grandissant, certains enfants finissent par croire que vouloir se marier est mal vu, que cela revient à dire qu’on cherche à s’émanciper ou à avoir des relations avec le sexe opposé — des aspirations souvent mal comprises ou mal jugées.
Le manque de dialogue au sein du foyer pousse de nombreux parents à se désengager d’une étape pourtant cruciale dans la vie de leurs enfants. Peu à peu, et parfois sans en avoir conscience, ils deviennent de véritables freins, poussant, par exemple, certaines sœurs à chercher des solutions hors du cadre le plus sûr. Avec le temps, nos sœurs fillah développent une crainte profonde du regard des autres. Elles en viennent à taire leurs intentions, à étouffer leurs aspirations, jusqu’à se retrouver face à des choix incertains, faits dans la solitude et souvent dans la précipitation.
Les imams : des guides dépassés par la situation…
Autrefois, les imams jouaient un rôle central dans l’organisation des mariages au sein de la communauté musulmane. Leur expérience et leur sagesse étaient des ressources précieuses pour guider les célibataires dans leur choix d’un bon époux ou d’une bonne épouse. Le cas de Julaybib, un compagnon du Prophète صلّى اللّه عليه و سلّم, est un exemple frappant. Un jour, Julaybib s’approcha du Prophète صلّى اللّه عليه و سلّم pour lui confier son désarroi : il n’arrivait pas à trouver une épouse. Le Prophète صلّى اللّه عليه و سلّم, bien qu’occupé par ses responsabilités d’imam, de chef de guerre, de père et d’époux, prit le temps d’accompagner Julaybib et l’amena voir la femme qui allait devenir sa compagne. Cela illustre à quel point l’implication dans les vies des croyants était une priorité pour les leaders de la communauté.
Aujourd’hui, le rôle des imams a évolué. Ces derniers sont sollicités pour diverses missions, se retrouvent de plus en plus débordés et sont moins présents pour accompagner les célibataires dans la quête d’un mariage halal. En cas de divorce, on constate même que certains couples et leur famille se retournent contre eux, les tenant responsables de l’échec de leur union. Nos précieux guides deviennent alors des boucs émissaires sur lesquels on déverse tristesse et frustration. Ajoutons à cela qu’en France, les imams s’exposent à des condamnations graves s’ils marient des musulmans avant leur mariage civil. C’est précisément le cumul de tous ces facteurs qui poussent les imams à refuser catégoriquement de soutenir les célibataires musulmans dans leur démarche de mariage.
Les amis : le manque de solidarité dans la quête d’un bon époux…
Les amis occupent une place précieuse dans nos vies. Ce sont eux qui partagent nos joies, nos épreuves, nos doutes… et parfois même nos décisions les plus importantes. Pourtant, lorsqu’il s’agit d’aider un proche à se marier dans le halal, beaucoup se font discrets, voire absents. Une fois mariés, certains prennent leurs distances avec les célibataires de leur entourage. D’autres, par crainte d’être mêlés à une situation délicate — ou simplement par désintérêt — ne prennent pas le temps de recommander, présenter, ou même écouter avec attention. Comme si le mariage des autres ne les concernait plus.
Ce manque de solidarité est d’autant plus douloureux que rechercher un époux ou une épouse selon les principes islamiques est déjà, en soi, une épreuve dans notre époque. Une époque où les moyens licites se raréfient, et où l’isolement menace ceux qui veulent préserver leur pudeur. Pourtant, le Prophète صلى الله عليه وسلم nous enseignait que : « Le croyant est pour le croyant comme l’édifice dont une partie soutient l’autre » (Rapporté par Boukhari, hadith n°2446).
Mais alors, où est cet édifice lorsque nos frères et sœurs peinent à construire un foyer pieux ? Pour raviver cet esprit de fraternité, plusieurs initiatives ont vu le jour. Mais leur efficacité reste souvent limitée…
Zawaj Sounnah fait le point avec vous… et vous guide, pas à pas, vers une solution concrète, bienveillante et conforme à nos valeurs.

Trouver un bon époux autrement : les alternatives à la voie traditionnelle
Trouver un bon époux autrement : les alternatives à la voie traditionnelle
Face à l’absence de soutien des proches, plusieurs alternatives se sont développées pour faciliter un mariage légiféré. Chacune présente des avantages et des inconvénients. Nous allons examiner ces options pour mieux comprendre leur efficacité et les risques qu’elles impliquent. L’objectif étant d’aider nos frères et sœurs à faire un choix éclairé qui leur permettra de trouver le grand amour tout en respectant les préceptes de nos pieux prédécesseurs.
Réseaux sociaux et recherche du bon époux : entre bonne intention et piège du Shaytan
Certains frères, pensant bien faire, prennent l’initiative de contacter des sœurs via les réseaux sociaux pour leur demander le numéro de leur mahram. Si l’intention peut sembler louable, cette démarche comporte plusieurs risques. Elle expose à des échanges privés sans encadrement, parfois même avec des femmes déjà mariées, ce qui peut créer des tensions graves au sein d’un couple.
D’un point de vue islamique, ces échanges isolés sont problématiques. Le Prophète صلى الله عليه وسلم a dit : « Qu’un homme ne s’isole pas avec une femme, car le troisième est le Shaytan » (rapporté par At-Tirmidhî). Même à travers un écran, cet isolement virtuel ouvre une porte aux murmures du Shaytan, qui sait semer le doute, l’envie ou l’illusion. Sans cadre clair, sans tierce personne, cette méthode peut conduire à des interactions contraires à la pudeur et à la sagesse légiférée.
Il est donc essentiel de rappeler que la recherche d’un bon époux ne justifie pas d’emprunter des chemins ambigus, aussi modernes et accessibles soient-ils. L’Islam nous enseigne la clarté, la transparence et le respect des règles, même — et surtout — dans les démarches du mariage.
Parler mariage à l’université ou au travail : une piste vers un bon époux ?
Pour les musulmans du commun, parler de mariage à l’université ou sur son lieu de travail peut sembler naturel, surtout lorsqu’on côtoie régulièrement des personnes partageant les mêmes centres d’intérêt. Dans certains cas, cela permet d’échanger de manière spontanée, d’observer les comportements dans un cadre réel, et peut donner l’impression de mieux connaître la personne avant d’engager une démarche formelle. La proximité favorise parfois une certaine compatibilité apparente, notamment sur le plan intellectuel ou professionnel.
Cependant, ce type de cadre est rarement neutre du point de vue islamique. L’absence de séparation entre les sexes, les discussions privées hors supervision, et les interactions répétées dans un contexte non encadré peuvent mener à des dérives. Même si l’intention initiale est sérieuse, ces environnements exposent à des situations contraires à la pudeur, et à des relations ambiguës. Le Shaytan ne recule devant aucun contexte pour semer le trouble, et ce qui commence comme une simple conversation peut, insidieusement, glisser vers un péché grave comme la fornication. Même lorsqu’on nourrit l’intention sincère d’un mariage halal, il est essentiel de rester attaché aux règles islamiques qui protègent le cœur et l’âme de toute déviation.
Groupes WhatsApp de mariage : un chemin vers un bon époux, mais sans garantie
Se marier de manière légiférée est devenu un véritable défi, et face à cette difficulté, de nombreux groupes WhatsApp (ou Telegram) dédiés au mariage ont émergé. Le principe de base est assez simple : un homme et une femme, souvent un couple marié, prennent en charge des célibataires musulmans en les séparant dans deux groupes distincts. L’un dédié aux hommes et l’autre aux femmes. Les administrateurs publient les profils et partagent les réponses des prétendants. En théorie, ces groupes constituent une excellente alternative pour éviter la mixité et les voies menant à la fornication. En pratique, la gestion de ces groupes reste cependant fastidieuse. Elle se fait manuellement, ce qui soumet ses membres à une triple exigence :
le temps et les ressources : les administrateurs, souvent bénévoles, sont déjà occupés par leurs propres obligations, ce qui ralentit le processus.
la gestion lente et manuelle : les profils sont examinés et présentés par seulement deux personnes, entraînant ainsi des délais importants avant de mettre en relation les profils compatibles.
le quota : ces groupes sont souvent limités à une centaine de personnes, ce qui réduit la diversité des profils disponibles et, par conséquent, diminue les chances de trouver un bon époux ou une bonne épouse.
Groupes WhatsApp de mariage : un bilan mitigé
Bien que la non-mixité soit un avantage majeur et qu’ils aient permis à beaucoup de frères et sœurs de se marier, l’efficacité de ces groupes WhatsApp demeure limitée. Leur gestion manuelle et à petite échelle les rend moins adaptés à ceux qui recherchent une solution rapide et sérieuse pour leur mariage.
Il y a quelques années, les fondateurs de Zawaj Sounnah géraient eux-mêmes des groupes WhatsApp et Telegram dédiés au mariage. Bien que rudimentaires, ces groupes ont attiré une grande communauté de musulmans francophones : 130 frères dans la section des hommes et plus de 300 sœurs dans celle des femmes. Cependant, la gestion manuelle et lente de ces groupes est rapidement devenue un défi. Face à cette complexité, l’équipe a décidé de créer une solution plus structurée et adaptée aux besoins des célibataires : la première plateforme de rencontre sans mixité. Son nom ? Zawaj Sounnah.

Zawaj Sounnah : la 1ʳᵉ plateforme de rencontre sans mixité
Zawaj Sounnah : la 1ʳᵉ plateforme de rencontre sans mixité
Lors du lancement de Zawaj Sounnah en 2021, notre objectif était clair : offrir un espace de rencontre sans mixité, pensé pour préserver les musulmans célibataires de la fornication. Plus qu’un simple service, cette initiative se voulait être une cause de plus pour faciliter le mariage dans le respect des règles posées par l’Islam, selon la compréhension des pieux prédécesseurs.
Après plusieurs années d’efforts, les résultats sont là : plus de 2000 célibataires inscrits et 850 mariages concrétisés. Zawaj Sounnah est aujourd’hui une référence, qui a inspiré d’autres projets similaires au sein de la communauté musulmane. Validée par les savants, cette démarche représente un moindre mal pour protéger nos frères et sœurs, notamment ceux qui n’ont ni soutien familial, ni accompagnement religieux ou amical dans leur quête du mariage. Si vous vous reconnaissez dans cette situation, rejoignez vite la toute 1ʳᵉ plateforme de rencontre sans mixité : Zawaj Sounnah.