« Faut qu’on fonctionne en 50/50, c’est plus juste ». « Moi je veux une femme qui participe ». « On est en 2025, chacun doit faire sa part ». Ces phrases, on les entend partout. Dans les discussions de couple, sur les réseaux sociaux, dans les émissions qui parlent d’amour et de mariage. Le modèle du 50/50 s’impose comme une évidence : chacun donne autant, chacun fait sa part, chacun paie sa moitié. Mais est-ce que cette logique, née des idéologies modernes, correspond à la vision du mariage en Islam ? Est-ce que le Coran et la Sounnah ont légiféré l’égalité des responsabilités financières entre l’homme et la femme ?
Chez Zawaj Sounnah, on te répond sans détour : non. Et c’est exactement pour cela que notre plateforme s’oppose à ce modèle. Pas pour provoquer. Pas pour se démarquer. Mais parce que nous voulons revenir à ce qu’Allah سبحانه و تعالى a établi comme juste, équilibré et protecteur pour chacun. Alors si tu hésites encore à jouer la carte du 50/50, reste bien attentif : la suite de cet article pourrait bien bousculer tout ce que tu pensais être « juste ».
De la persécution… au 50/50 ?
De la persécution… au 50/50 ?
Pendant des siècles, dans de nombreuses civilisations, la femme n’avait ni statut, ni droit, ni voix. Elle était considérée comme une marchandise : héritée, troquée, donnée en paiement de dettes, voire enterrée vivante à la naissance dans certaines tribus arabes. Dans la Grèce antique, elle n’avait aucun droit politique. À Rome, elle était sous tutelle à vie. En Inde, certaines femmes étaient brûlées vives sur le bûcher de leur mari défunt. En Europe médiévale, on débattait encore de savoir si elle avait une âme. Et puis, l’Islam est venu. Non pas pour “libérer” la femme à la manière des courants modernes, mais pour lui rendre sa dignité originelle. D’après Aïcha رضي الله عنها, le Prophète صلى الله عليه وسلم disait ainsi : « Les femmes sont les sœurs des hommes » (Rapporté par Abu Dawud).
Il a interdit qu’on hérite des femmes. Il a rendu obligatoire leur entretien. Il a posé des droits clairs dans le mariage. Et surtout, il a fait de la prise en charge de la femme un devoir religieux pour l’homme. Autrement dit : là où l’histoire a écrasé la femme, l’Islam l’a relevée. Pas en exigeant qu’elle paie sa place. Mais en lui garantissant la sienne.

Le 50/50 : un modèle imposé, pas révélé
Le 50/50 : un modèle imposé, pas révélé
Le modèle du 50/50 ne vient pas de nos mosquées. Il n’est pas né dans les foyers guidés par la Sounnah. Il est le fruit d’idéologies modernes façonné par le féminisme, l’individualisme et une certaine vision occidentale de l’égalité. D’abord présenté comme un progrès, ce modèle a fini par contaminer la vision du mariage. À force d’y être exposés, certains frères finissent par croire qu’il serait « normal » qu’une femme participe aux dépenses : loyer, factures, voire même frais de mariage. Mais ce que beaucoup oublient, c’est que cette dynamique du donnant-donnant n’a rien d’islamique. C’est même une trahison du rôle qu’Allah سبحانه و تعالى a attribué à l’homme.
« Et c’est au père de l’enfant de les nourrir et de les vêtir convenablement. »
(Sourate Al-Baqara, verset 233)
« Il vous incombe de les nourrir et de les vêtir convenablement. »
(Sahih Mouslim)
Autrement dit : c’est à l’homme d’assurer la prise en charge financière de son épouse. Et ce droit n’est ni symbolique, ni conditionnel : il est fondamental. Vouloir imposer à sa femme un partage des charges, c’est sortir du cadre établi par Allah سبحانه و تعالى. Si une femme choisit, de son plein gré, d’aider son mari comme l’a fait Khadija رضي الله عنها alors oui, c’est une belle chose. Et elle sera récompensée pour cela. Mais cette contribution ne doit jamais devenir une exigence. Et pour nos sœurs qui, par faiblesse ou manque d’information, ont accepté des mariages où l’homme ne dépense pas : Sachez qu’il n’est jamais trop tard pour réclamer vos droits. Car ces droits sont inaliénables. Et l’homme reste responsable, quoi qu’il arrive.

Les couples non-musulmans : un modèle utopique de bonheur et d’équilibre
Les couples non-musulmans : un modèle utopique de bonheur et d’équilibre
On nous présente souvent les couples non-musulmans comme un modèle à suivre. Ils partagent les tâches, les factures, les décisions. Ils parlent d’égalité, de respect, de liberté. En apparence, tout semble fonctionner. Mais si ce modèle était si équilibré… Pourquoi autant de divorces ? Pourquoi autant de couples brisés, d’enfants élevés entre deux foyers, de thérapies, de burn-out familiaux ?
La vérité, c’est que le 50/50 est un idéal théorique. Sur le papier, chacun fait sa part. Mais dans la réalité, les attentes s’accumulent, les rancunes aussi. L’homme reproche à la femme de ne pas assez « contribuer ». La femme reproche à l’homme de ne pas assez « l’aider ». Et très vite, le couple devient un terrain de comptabilité émotionnelle.
Ce n’est pas un hasard si, dans ce modèle, les rôles sont confus, les responsabilités floues et l’amour conditionnel. Ce n’est pas une vision durable, encore moins une vision divine. Car Allah سبحانه و تعالى, Lui, n’a pas légiféré une répartition « équitable », mais une répartition juste, adaptée à la nature de chacun. Et tant que les couples continueront à s’éloigner de cette justice révélée, ils continueront à courir après un équilibre qu’ils n’atteindront jamais.

Alors cher frère, chère sœur… tu l’auras compris : la princesse qui partage l’addition avec le prince, c’est un conte moderne sans fondement. En revanche, le Prophète ﷺ qui se montrait engagé, doux et responsable envers ses épouses, ça, c’est du réel et c’est notre modèle.
Pour ton (futur) mariage, ne choisis pas la tendance. Choisis la voie droite. Et si sur le chemin tu as besoin d’un coup de main pour trouver celui ou celle qui marchera avec toi dans la même direction… Bienvenue chez Zawaj Sounnah, la première plateforme de rencontre sans mixité, 100 % conforme au Coran et à la Sounnah, selon la compréhension des pieux prédécesseurs.