Épouser la bonne personne, c’est le rêve ultime poursuivi par la grande majorité d’entre nous. Mais dans cette quête du grand amour, on constate que les frères et sœurs de notre communauté n’adoptent pas tous la même attitude. Pour certains, le seul moyen d’épouser la bonne personne sera de discuter longuement ensemble au téléphone, de sortir manger au restaurant et tout ça bien sûr sans la moindre présence d’un mahram.
Pour d’autres musulmans, heureusement, le mariage demeure un engagement solennel, qui vaut largement la peine que l’on délaisse pour lui la mixité, la fornication et toute autre forme de turpitude. C’est précisément à cette seconde catégorie de célibataires musulmans que la plateforme Zawaj Sounnah ouvre tous les jours ses portes. Néanmoins, il est important de rappeler que la volonté de faire les choses bien n’est pas une fin en soi. Pour être certain d’épouser la bonne personne, il va falloir respecter trois points majeurs, qui sont la mouqabala, l’enquête et salat istikhara. Retour sur chacun d’entre eux dans les lignes de cet article.
Mouqabala : organiser une rencontre avant d’épouser son ou sa prétendant(e)
Mouqabala : organiser une rencontre avant d’épouser son ou sa prétendant(e)
Lorsque deux célibataires sont satisfaits de leurs échanges, il est possible de passer à l’étape supérieure en organisant une mouqabala ! Il s’agit là d’une réunion physique ou virtuelle durant laquelle seront présents les prétendants au mariage et leur famille. Ce rassemblement ne s’apparente en aucun cas à un halal (mariage). C’est tout simplement une rencontre légiférée pour que le frère et la sœur désireux de se marier puissent se voir physiquement et discuter plus précisément de leur vision du mariage. Chez Zawaj Sounnah, seules les femmes sont autorisées à donner le numéro de leur mahram (tuteur).
La mouqabala est le moment idéal pour éclaircir des points qui peuvent vous paraître importants ou mettre en avant certaines conditions (futur lieu d’emménagement, fixation de la dot, avis sur la polygamie, etc.). C’est une étape cruciale lorsqu’on est en quête d’un mariage légiféré, car en posant les bonnes questions, il est possible de comprendre si le ou la prétendant(e) que l’on convoite est vraiment un bon choix pour nous. Réussir une mouqabala est loin d’être une chose facile. La précipitation, le manque de clarté ou encore la mixité : zoom sur les erreurs à éviter lorsqu’on est arrivé à la dernière étape avant le mariage !
Retour sur les bonnes questions à poser durant une mouqabala
Retour sur les bonnes questions à poser durant une mouqabala
Une mouqabala n’est pas une discussion anodine. C’est même sans doute l’une des entrevues les plus importantes pour votre vie. Vous êtes en train de converser avec votre futur(e) époux ou épouse. Il s’agit potentiellement de la personne qui vous accompagnera durant le restant de vos jours. Vous aurez ensemble une maison, des enfants et des devoirs respectifs. Durant la mouqabala, ce sont précisément ces aspects du mariage qui doivent vous venir à l’esprit. On oublie les belles déclarations à l’eau de rose, le moment est venu de parler des choses sérieuses ! Pour être certain(e) de traiter de tous les sujets importants, le mieux est sans doute de procéder par thématique, comme :
- la religion (savants, rapports au Coran, devoirs mutuels durant le mariage, etc.)
- le comportement (qualités recherchées, gestion des conflits, etc.)
- la vie maritale (attentes face au mariage, tâches ménagères, polygamie, etc.)
- les enfants (nombre d’enfants souhaités, éducations, école, etc.)
- la famille (visite belle-famille, attentes, choses à savoir, etc.)
- le travail (parcours scolaire, travail femme, futurs projets, etc.)
- la hijra (volonté d’immigrer, précision sur la destination, la date de départ, etc.)
- la santé (maladies, sorcellerie, dépistages, etc.)
- et bien d’autres thématiques !
Le nombre de questions qu’il est possible de poser est très vaste. L’équipe Zawaj Sounnah consacre d’ailleurs un article à ce sujet. Pour découvrir quelles sont les bonnes questions à poser durant une mouqabala, cliquez ICI !
Organiser une mouqabala : quelles sont les erreurs à éviter ?
Organiser une mouqabala : quelles sont les erreurs à éviter ?
Lorsque l’on converse avec une personne durant des jours, des semaines voire même des mois, il est logique de vouloir passer à l’étape supérieure en discutant de vive voix. Ce sentiment naturel qui anime les futurs mariés a été encadré par la mouqabala. Plus besoin de se rencontrer seuls à la terrasse d’un café ou dans un restaurant ! Notre noble religion offre aux célibataires musulmans l’opportunité d’organiser une ou plusieurs réunions pour se rencontrer. La seule condition sera qu’il y ait avec eux un tuteur… Cet encadrement vise à préserver les cœurs de toute forme de turpitude. Et pour cause, on constate que de nombreux cas de divorces au sein de la communauté musulmane sont dus au fait que l’étape de la mouqabala ait été négligée. Parmi les erreurs commises, on trouve le fait de :
- vouloir se rencontrer seuls, sans mahram
- confier l’encadrement de la rencontre à une personne inapte (petit frère, meilleur ami, etc.)
- organiser une mouqabala via WhatsApp, car les prétendants accèdent aux numéros personnels et sont tentés de discuter de manière cachée
- négliger certaines questions durant la rencontre, etc.
Pour vous permettre d’éviter ces erreurs fatales, qui peuvent être la cause d’un divorce, ne manquez pas notre article sur les mouqabalas au parc ou les mouqabalas via un groupe WhatsApp !
Faire une enquête : un devoir qui incombe à chaque célibataire musulman
Faire une enquête : un devoir pour chaque musulman
Depuis son lancement en 2021, Zawaj Sounnah ne cesse de sensibiliser ses adhérents sur la valeur précieuse du mariage. Que ce soit via le blog, la chaîne Youtube ou bien les réseaux sociaux, l’équipe Zawaj Sounnah diffuse tous les jours massivement des rappels qui énoncent les droits et les devoirs des maris et des épouses. Par le biais de cette communication, nous fondons l’espoir que les musulmans célibataires comprennent enfin que le mariage est un pacte sacré, contracté devant Allah سبحانه و تعالى et qui prend pour témoins les familles des mariés. Le musulman avec une foi pure doit se marier avec l’intention de ne jamais divorcer. Il doit porter en lui l’intime conviction qu’il fera toujours de son mieux pour protéger et entretenir son mariage. Il est certain que déceler si son ou sa prétendant(e) est vraiment la bonne personne n’est pas une mince affaire. L’équipe Zawaj Sounnah conseille donc à ses adhérents de réaliser soigneusement une enquête sur la personne qu’ils souhaitent épouser. Cette enquête comprendra le fait de :
- questionner la famille du ou de la prétendant(e)
- visiter la personne pour voir où cette dernière habite ou travaille, etc.
Le but est de prouver la véracité des informations avancées par le profil qui vous intéresse. Non pas par souci d’instaurer une tension entre vous, mais plutôt dans une démarche de prévoyance. Le monde virtuel est propice aux secrets. Se confronter au réel vous permettra d’être au plus près de la vérité. Pour en savoir plus sur les prédateurs qui gangrènent la communauté musulmane, rendez-vous juste ICI !
Salat istikhara : l’ultime étape pour faire le bon choix…
Salat istikhara : l’ultime étape pour faire le bon choix…
Lorsque les doutes persistent et qu’on ne sait plus quoi faire, notre noble religion nous enseigne de réaliser salat istikhara, aussi connue sous le nom de prière de consultation. Jabir Ibn ‘Abdillah رضي الله عنه rapporte ainsi : « Le Prophète صلّى اللّه عليه و سلّم nous apprenait à faire l’istikhara dans chaque chose comme il nous apprenait une sourate du Coran » (Rapporté par Boukhari dans son Sahih n°1162).
Le mariage est une étape cruciale qui chamboule totalement la vie d’un croyant. En faisant la prière d’Istikhara, ce dernier demande à Allah سبحانه و تعالى de le guider vers le bon choix. Si Allah سبحانه و تعالى inspire des signes de facilité ou des signes indiquant que la décision est bonne (par des événements ou des ressentis), cela peut confirmer que le chemin envisagé est approprié. À l’inverse, si des obstacles ou des sentiments négatifs persistants après la prière, cela peut être un signe que l’affaire n’est pas bonne.
L’invocation de salat istikhara
L’invocation de salat istikhara
Pour faire salat istikhara, vous devez seulement prier deux rak’ates puis prononcer cette invocation :
« Ô Seigneur ! Je Te consulte de par Ta connaissance et je T’implore de m’accorder le pouvoir de Ton pouvoir et je Te demande de Ton immense générosité. Car Tu es certes capable et je suis incapable, Tu sais tout tandis que moi je ne sais pas, et c’est Toi le Grand Connaisseur de tout ce qui est inconnu. Ô Seigneur ! Si Tu sais que cette chose – nommer clairement la chose en question – est une source de bien pour moi dans ma religion, dans ma vie présente et dans ma vie future (ou il dit : ici-bas et dans l’au-delà), destine-la-moi et facilite-la-moi puis bénis-la-moi. Et si Tu sais que cette chose est pour moi une source de mal dans ma religion, dans ma vie présente et dans ma vie future (ou il dit : ici-bas et dans l’au-delà) détourne-la de moi et détourne-moi d’elle et prédestine-moi le bien là où il se trouve, puis rends-moi satisfait de cette décision. »
En langue arabe :
« اللّهُـمَّ إِنِّـي أَسْتَخيـرُكَ بِعِاْـمِك، وَأسْتَقْـدِرُكَ بِقُـدْرَتِـك، وَأَسْـألُـكَ مِنْ فَضْـلِكَ العَظـيم، فَإِنَّـكَ تَقْـدِرُ وَلا أَقْـدِر، وَتَـعْلَـمُ وَلا أَعْلَـم، وَأَنْـتَ عَلاّمُ الغُـيوب، اللّهُـمَّ إِنْ كُنْـتَ تَعْـلَمُ أَنَّ هـذا الأمْـرَ- وَيُسَـمِّي حاجَتَـه – خَـيْرٌ لي في دينـي وَمَعـاشي وَعاقِـبَةِ أَمْـري، فَاقْـدُرْهُ لي وَيَسِّـرْهُ لي ثـمَّ بارِكْ لي فيـه، وَإِنْ كُنْـتَ تَعْـلَمُ أَنَّ هـذا الأمْـرَ شَـرٌ لي في دينـي وَمَعـاشي وَعاقِـبَةِ أَمْـري، فَاصْرِفَهُ عَنِّي وَاصْرِفْنِي عَنْهُ وَاقْـدُرْ لي الخَـيْرَ حَيْـثُ كانَ ثُـمَّ أَرْضِـني بِـه »
En phonétique :
Allâhumma innî astakhîruka bi-cilmika wa astaqdiruka bi-qudratika, wa as-aluka min fadlika-l-cazîmi. Fa-innaka taqdiru wa lâ aqdiru, wa taclamu wa lâ aclamu, wa anta callâmu-l-ghuyûbi. Allâhumma in kunta taclamu anna hâdhâ-l-amra (que l’on explicite) khayrun lî fî dînî wa macâshî, wa câqibati amrî fa-qdurhu lî, wa yassirhu lî, thumma bârik lî fîhi. Wa in kunta taclamu anna hâdhâ-l-amra sharrun lî fî dînî wa macâshî, wa câqibati amrî fa-srifhu cannî, wa srifnî canhu. Wa qdur lî-l-khayra haythu kâna thumma arddinî bihi