You are currently viewing Les soeurs qui font des mouqabala sans leurs tuteurs dans un parc  ?

Les soeurs qui font des mouqabala sans leurs tuteurs dans un parc ?

Dans la lignée des sujets qui fâchent, nous allons parler des sœurs qui organisent des mouqabala dans les parcs et autres lieux publics. Celles qui ont un mahram ou un tuteur, aucun souci de ce côté-là, mais qui refusent de les impliquer au départ. Les raisons invoquées ? La honte de solliciter les hommes de la famille à chaque démarche, ou l’envie de “voir un minimum” avant de passer le relai.

La honte, la hchouma, la hech… Le haram !

La honte peut te faire tomber dans le haram

Ah la fameuse honte traditionnelle ! Cette gêne tenace qui pousse à faire ses démarches en catimini, sans en aviser personne. La culture, notamment maghrébine/africaine, fait éprouver un énorme malaise à l’idée de voir défiler les frères à la maison. Le principal argument des sœurs qui ne sollicitent pas leur mahram : “Je ne peux quand même pas présenter plein d’hommes à mon père/frère/oncle/fils, ça ne se fait pas”. Effectivement, on est bien loin de l’esprit Walt Disney, où un seul et unique prince charmant vient demander la main de sa bien-aimée. Seulement voilà, nous ne sommes pas des princesses Disney. Nous sommes musulmanes. Il serait peut-être temps de revoir nos codes. Il n’y a aucune honte en Islam à faire autant de mouqabala que nécessaire avant de trouver le bon. Alors qu’importe les jugements de notre communauté ethnique, tant qu’Allah ne nous blâme pas.

Ne pas impliquer notre tuteur dès le départ nous enlève notre protection. Tomber dans le haram est si facile de nos jours… Allah ne nous a pas imposé d’être sous la tutelle des hommes pour rien.

À lire aussi : Se fréquenter avant le mariage, la seule option ?

Les risques lorsqu’on n’implique pas son tuteur

Perdre son temps (et le faire perdre aux autres)

tu fais tes causes et ton tuteur te met un stop !

C’est le risque le moins grave, mais c’est tout de même fâcheux. Échanger des semaines voire des mois, se mettre d’accord sur tout, déballer sa vie, ses craintes, son passé, se projeter, tout ça pour que le tuteur mette son veto en fin de compte… À quoi bon ? Autant épargner à tout le monde un tel gaspillage d’énergie. De plus, beaucoup de personnes (et les hommes en font partie) vivent TRÈS MAL le fait de se dévoiler autant en vain. Nos frères sont pudiques, certains n’adressent jamais la parole aux femmes, d’autres sont très timides, d’autres encore sont hypersensibles ou s’attachent vite. Ça n’est absolument pas juste de leur faire miroiter le mariage, en sachant pertinemment que rien n’est garanti puisque le tuteur n’est pas au courant.

Manquer de clairvoyance

Il peut arriver que l’on nourrisse des sentiments avant d’être mariés, et nul n’est à l’abri. Nous sommes humains, et la perspective d’une union prochaine nourrit forcément l’attachement. Nous ne sommes pas jugés sur cela, mais sur ce que l’on fait de ces sentiments. Quoi qu’il en soit, la femme est naturellement émotive et a davantage tendance à prendre ses décisions sous l’influence de ses émotions. L’attachement à son prétendant peut l’aveugler sur certains défauts, et lui faire minimiser les incompatibilités de situations et de profils. Son mahram est justement là pour corriger sa vue, en restant terre à terre et objectif.

Être maltraitée

La sœur qui semble seule s’expose à d’éventuels mauvais traitements dans le mariage. OUI, c’est un fait, on ne considère pas de la même manière une femme qui a des hommes pour assurer ses arrières. Les frères sont plus vigilants sur leur comportement quand ils savent que leur épouse est très bien entourée et soutenue. C’est malheureux, mais c’est ainsi. Montrer dès le début que les hommes de la famille ne sont pas présents n’est JAMAIS judicieux.

À lire également : les “frères loups”, ces prédateurs qui s’attaquent aux sœurs.

Forniquer

Sheytan t’attend au tournant

Organiser des rencontres dans les lieux publics, c’est s’exposer à zina. Se rendre seule à un rendez-vous, même avec de bonnes intentions, est extrêmement risqué. L’isolement est à portée de main. Si le frère ne te plaît pas, l’affaire tourne court. Mais s’il te plaît beaucoup ? Qui t’assure que vous ne vous isolerez pas ? Et si, après ces rencontres sans chaperon, ton tuteur dit non ? Crois-tu parvenir à renoncer à ton prétendant ?

La vérité, c’est que beaucoup de ces rencontres “clandestines” finissent en idylle secrète. Les deux personnes éprises continuent de se voir en cachette, malgré le refus. Certains, en désespoir de cause, en viennent à se marier sans le consentement du mahram. Ils lui enlèvent son tutorat, sous couvert de fatwa obscure, justifiant leur tour de passe-passe à grands coups de mauvaise foi. Nous parlions d’ailleurs de la question du tuteur ici.

Akhawat, épargnez-vous tout ce mal et épargnez vos frères. De grâce, ne faites pas vos plans toutes seules. Qu’Allah vous préserve.

Cet article a 3 commentaires

  1. Saoudi

    Asalem aleikoum Masha allaah pour se site qui aide beaucoup au mariage halal

    1. Umm Hudheyfa

      alaykoum salam
      baraka llahu fik !

  2. KEVIN

    السلام عليكم ورحمة الله وبركاته

    Au final est ce autorisé religieusement ?

    بارك الله فيكم

Laisser un commentaire