Fêter la Saint-Valentin Zawaj Sounnah

Fêter la Saint-Valentin : Haram ou Halal ?

Chocolats en forme de cœur, déclarations enflammées et pluie de roses rouges… Pas de doute, la Saint-Valentin est de retour ! Mais cette fête est-elle aussi innocente qu’elle en a l’air ? Pas si sûr… Chaque année, le 14 février, des millions de couples célèbrent cette journée dédiée à l’amour et à la romance. La popularité de cette fête occidentale est si grandissante qu’elle conquiert même le cœur de certains couples musulmans. Ces derniers y voyant innocemment une belle occasion d’exprimer leurs sentiments à la personne qu’ils aiment.

Chez Zawaj Sounnah, nous souhaitons décrypter l’engouement autour de la Saint-Valentin par le prisme du Coran et de la Sounnah. Bien qu’elle puisse paraître inoffensive, cette célébration de l’amour puise ses origines dans des pratiques païennes contraires aux fondements de notre noble religion. Dans les lignes de cet article, l’équipe Zawaj Sounnah vous offrira donc un bond dans le passé, au plus près de la naissance de la Saint-Valentin. Nous dresserons ensuite un rapide listing des moyens légiférés pour entretenir l’amour et l’harmonie au sein du couple. Exprimer son amour est une bonne chose, mais le faire dans un cadre licite est encore mieux !

Saint-Valentin : origines, fondements et réalités cachées

Saint-Valentin : origines, fondements et réalités cachées

La réponse est sans équivoque : célébrer la Saint-Valentin est haram. Mais pourquoi ? À première vue, cette fête semble inoffensive, empreinte d’amour et de tendresse, une simple occasion d’exprimer ses sentiments. Pourtant, en regardant au-delà des apparences, on découvre une réalité bien plus préoccupante…

La Saint-Valentin : une tradition héritée des Lupercales

La Saint-Valentin trouve ses racines dans les Lupercales, des fêtes antiques célébrées à Rome du 13 au 15 février, en l’honneur de Faunus, prétendu dieu de la forêt et des troupeaux. Durant ces festivités, les prêtres luperques procédaient à des sacrifices rituels, notamment en égorgeant un bouc à la grotte de Lupercal, située au pied du mont Palatin. Après le sacrifice, de jeunes hommes, pratiquement nus, assistaient à la cérémonie. Le prêtre les marquait alors d’une incision sur le front avec le couteau ayant servi au sacrifice.

Les luperques découpaient ensuite des lanières dans la peau du bouc et se lançaient dans une course effrénée à travers la ville, fouettant les femmes sur leur passage. Cette pratique, censée garantir la fertilité, était considérée comme un moyen d’assurer la chance et la procréation pour celles qui étaient touchées. Cette ancienne tradition païenne, centrée sur la fertilité et l’amour, aurait progressivement évolué pour devenir la fête de la Saint-Valentin que nous connaissons aujourd’hui.

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La Saint-Valentin : une fête païenne rejetée par l'Islam

En fêtant la Saint-Valentin chaque 14 février, nos frères et sœurs musulmans cautionnent, de manière indirecte, plusieurs pratiques contraires aux principes de l’Islam. Parmi ces pratiques, on trouve :

  • la croyance en une divinité autre qu’Allah 
  • le sacrifice d’une bête en l’honneur de quelqu’un d’autre qu’Allah 
  • l’attribution à des créatures de pouvoirs qui ne reviennent qu’à Allah 
  • l’espoir de la fécondité et de la création d’un fœtus par l’intercession d’une personne 
  • la pratique de rituels proches de la sorcellerie (tels que la scarification ou l’utilisation du sang).

Ces éléments touchent directement à la croyance fondamentale du Tawhid, l’unicité d’Allah سبحانه و تعالى. Comment un musulman sincère pourrait-il approuver un tel polythéisme, si contraire à sa foi ? Il est ainsi crucial de se méfier de ces fêtes étrangères à notre religion, qui, sous prétexte de légèreté et d’insouciance, véhiculent souvent des idéologies de kufr (mécréance). Tout comme pour les anniversaires ou le Nouvel An, le musulman ne doit pas se laisser séduire par l’attrait de ces célébrations, ni par l’engouement populaire qu’elles suscitent chaque année. Ces événements, censés unir les gens, ne feront en réalité que les rassembler dans l’égarement.

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Toute innovation est un égarement, et tout égarement mène au Feu…

Toute innovation est un égarement, et tout égarement mène au Feu…

L’Islam est une religion complète et parfaite, comme Allah سبحانه و تعالى l’a révélé dans le Coran. Dans la Sourate Al-Mâ’ida, Il سبحانه و تعالى dit ainsi :

« Aujourd’hui, J’ai parachevé pour vous votre religion et accompli sur vous Mon bienfait. Et J’ai agréé l’Islam comme religion pour vous » (Sourate Al-Mâ’ida, verset 3). 

Ce verset souligne que l’Islam, en tant que message divin, est achevé et parfait. Il n’y a plus de besoin d’ajouter ou de modifier quoi que ce soit à cette religion. Ainsi, toute innovation dans la religion, qu’elle soit en termes de rites, de croyances ou de pratiques, est considérée comme une déviation par rapport à la voie qu’Allah سبحانه و تعالى a tracée pour Ses serviteurs. Cela inclut les célébrations qui ne reposent sur aucun fondement islamique, comme la Saint-Valentin. On trouve également dans la Sounnah de notre bien-aimé Prophète Mohammed صلى الله عليه وسلم de nombreuses exhortations à délaisser toute forme d’innovation. La plus célèbre étant : 

« Toute innovation est un égarement, et tout égarement mène au Feu » (Rapporté par Muslim). 

Cette parole du Prophète صلى الله عليه وسلم met en garde contre l’ajout de nouvelles pratiques religieuses non autorisées, affirmant que toute innovation mène à l’égarement spirituel, et ultimement, à la perdition dans l’Au-delà. Nos pieux prédécesseurs, tels que les compagnons du Prophète صلى الله عليه وسلم, étaient particulièrement vigilants vis-à-vis de toute innovation, même celles qui semblaient bienveillantes en apparence. Ibn ‘Umar رضي الله عنه disait ainsi : 

« Toute innovation est un égarement, même si les gens la voient comme quelque chose de bien » (Rapporté par ad-Dârimi). 

Le musulman sincère doit s’accrocher aux règles posées par le Coran et la Sounnah selon la compréhension de nos pieux prédécesseurs. Il s’agit là d’une responsabilité individuelle et collective. Pratiquer la Saint-Valentin et inciter les autres à la fêter en diffusant des images de bouquets de fleurs, de restaurants et de cadeaux est interdit par notre noble religion

Zawaj Sounnah la fête de la Saint-Valentin

Quiconque imite un peuple en fait partie…

Quiconque imite un peuple en fait partie…

Au-delà des graves atteintes à la ‘aqidah (croyance) que cela implique, fêter la Saint-Valentin en tant que musulman revient à s’assimiler aux non-croyants en adoptant leurs traditions. Cette démarche, inconsciente ou non, est fermement condamnée par l’Islam. Le Prophète صلى الله عليه وسلم a, lui-même, mis en garde contre ce comportement en soutenant que : 

« Quiconque imite un peuple, en fait partie » (Rapporté par Ahmad et Abû Dâwûd). 

Et pour cause, le fait d’adopter des coutumes contraires à l’Islam expose le croyant au risque d’adhérer à ces dernières sur un plan idéologique et spirituel. De plus, Allah سبحانه و تعالى nous avertit dans le Coran en disant :

« Et celui d’entre vous qui les prend pour alliés devient un des leurs » (Sourate Al-Mâ’ida, verset 51). 

Bien qu’elle puisse paraître anodine, cette fête de la Saint-Valentin véhicule une vision de l’amour contraire aux valeurs islamiques. Avec, notamment : 

  • une banalisation de la mixité et des relations hors mariage (“Plus besoin de se marier ! Il vaut mieux flirter et faire des dates…”)  
  • une incitation à exposer publiquement ses sentiments (alors que l’Islam prône la pudeur et la discrétion dans les relations conjugales)
  • une course à la consommation excessive (via une mise en concurrence des cadeaux et des dîners luxueux)
  • la création d’un sentiment de frustration chez certaines sœurs musulmanes (“si mon mari ne m’offre pas de fleurs, cela veut dire qu’il ne m’aime pas…”). 

Vous l’aurez compris, la Saint-Valentin n’est pas qu’une simple célébration de l’amour. C’est avant tout une arme sournoise employée par le Sheythan pour propager la corruption et fragiliser un peu plus les foyers musulmans

Cadeau Saint-Valentin Zawaj Sounnah

Comment remplacer la Saint-Valentin en Islam ?

Comment remplacer la Saint-Valentin en Islam ?

L’Islam nous enseigne que le bon comportement entre époux doit être cultivé tout au long de l’année, sans restriction de date ! Le Messager d’Allah صلى الله عليه وسلم disait ainsi : « Le croyant qui a la foi la plus parfaite est celui qui a le meilleur comportement, et les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs avec leurs femmes » (Rapporté par At-Tirmidhî et authentifié par Cheikh Al-Albânî). De même, le Prophète صلى الله عليه وسلم nous a encouragés à nous offrir des cadeaux, car cela renforce l’amour et la fraternité : « Faites-vous des cadeaux, alors vous vous aimerez » (Rapporté par Al-Bukhârî et authentifié par Cheikh Al-Albânî).

Pourquoi chercher ailleurs ce que l’Islam nous enseigne déjà ? Si votre époux(se) réclame la Saint-Valentin, c’est peut-être simplement parce qu’il/elle aspire à recevoir de petites attentions, comme le fait de : 

    • se retrouver en tête-à-tête avec vous : organisez un moment privilégié en couple, une fois par mois par exemple. Que ce soit un dîner, une sortie ou simplement un moment à deux sans distractions (téléphone, écrans, etc.), l’important est de ne pas laisser la routine prendre le dessus. Ces instants permettent de renouer, de partager et de se recentrer sur l’essentiel : votre relation.

    • briser la monotonie : parfois, il suffit de changer d’environnement pour raviver l’atmosphère des débuts. Une journée à la campagne, une balade en bord de mer, ou même un petit week-end dans une ville voisine peuvent faire des merveilles pour votre complicité. Ces moments hors du quotidien renforcent les liens et créent des souvenirs précieux.

    • recevoir des cadeaux : les cadeaux n’ont pas besoin d’être coûteux ou extravagants. Une petite attention, comme un livre qu’il/elle souhaitait lire, un parfum ou même un mot doux, suffit à entretenir la tendresse mutuelle. Pour ajouter une touche de surprise, cachez le présent dans un endroit où votre bien-aimé(e) le découvrira par hasard. L’effet de surprise rendra le geste encore plus mémorable !

    • introduire du romantisme : qui a dit que le romantisme était réservé aux non-musulmans ? Un dîner aux chandelles, une ambiance tamisée, quelques pétales de rose… Faites un effort particulier pour votre époux(se), même à la maison. Préparez son plat préféré, habillez-vous avec soin et montrez-lui qu’il/elle mérite toute votre attention. Ces petits détails font toute la différence.
  •  

En cultivant ces gestes d’amour tout au long de l’année, vous montrerez que votre relation ne dépend pas d’une date imposée par le calendrier, mais d’un engagement quotidien et sincère.

Zawaj Sounnah : une plateforme de rencontre légiférée

Zawaj Sounnah : une plateforme de rencontre légiférée

Vous ressentez le besoin d’être soutenu dans votre quête du mariage légiféré ? Pas de doute, Zawaj Sounnah est exactement le point de rendez-vous qu’il vous fallait ! La honte, l’absence de mahram ou encore le manque d’implication des proches : il existe aujourd’hui de nombreuses raisons de faire appel aux services de Zawaj Sounnah. Au fil des années, nous constatons que les inscriptions sur notre plateforme ne cessent d’augmenter et que de nombreux musulmans voient en nous un refuge pour trouver l’amour dans le respect du Coran et de la Sounnah. Soyez donc le ou la prochain(e) à offrir votre cœur dans le halal. Rejoignez dès maintenant Zawaj Sounnah !

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À la lumière du coran et de la sounnah

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