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Comment trouver un tuteur pour se marier ?

Pas de mariage sans tuteur. Voilà l’enseignement de notre bien-aimé Prophète ‘alayhi salat wa salam. Pour les familles musulmanes qui comptent encore des membres masculins, respecter cette injonction est aisé. Pour les autres en revanche, la question du tutorat est plus complexe. Tu n’as pas de mahram autour de toi ? Tu es convertie et les hommes de ta famille ne sont pas musulmans ? Tu ne sais pas comment trouver un tuteur pour te marier ? ZS te donne toutes les pistes pour t’aider dans tes démarches de zawaj ! Bismi llah !

Qui sont les tuteurs légiférés ?

Par ordre de priorité, les hommes légitimes pour prendre la tutelle de la femme sont :

  • Le père ;
  • Le grand-père paternel ;
  • L’arrière-grand-père paternel et ainsi de suite en remontant dans la filiation ;
  • Le fils puis le petit-fils et ainsi de suite en descendant dans la filiation ;
  • Le frère de sang ;
  • L’oncle paternel ;
  • Les proches de ceux-ci dans l’ordre d’héritage ;
  • Le chef d’autorité ;
  • Le juge de la loi islamique.

À la condition que ces hommes soient musulmans, bien évidemment.

À écouter également : Ce qu’il faut savoir sur le tuteur, par Le Dictionnaire du Musulman.

Si toute la liste a été épuisée, qu’il ne reste que le juge de la loi islamique mais que tu te trouves en terre de koufr, comment faire ? Sois attentive à la suite !

Qui est le tuteur d’une sœur convertie dans un pays non musulman ?

Que doit faire une femme convertie vivant dans un pays mécréant lorsqu’elle n’a pas de tuteur musulman dans sa famille pour la marier ? Cette question, d’innombrables sœurs se la posent au moment où le désir de zawaj se fait sentir. Le jugement dans ce cas particulier est le suivant : dans un pays non-musulman, elles peuvent confier leur tutorat à quelqu’un, s’il n’y a pas d’instance religieuse en place.

Si les membres de ta famille sont mécréants, tout comme l’Etat dans lequel tu résides, tu es autorisée à choisir un tuteur parmi les musulmans. Celui-ci devra être quelqu’un de fiable, de confiance et dans le meilleur des cas, suivre la voie des pieux prédécesseurs. Avec un intermédiaire féminin entre vous (son épouse, par exemple), tu pourras lui confier la responsabilité de te marier.

Sheikh Al Fawzan précise que le centre islamique vers qui les gens se tournent habituellement remplace le chef d’État musulman. Ainsi, la femme qui n’a pas de tuteur se dirige vers le président du centre islamique pour lui demander son aide.

Comment trouver son tuteur ?

Nous te listons ci-après plusieurs moyens de trouver un tuteur lorsque tu es seule :

  • Oriente-toi vers les imams de ta ville ainsi que les institutions religieuses. Cela comprend, entre autres, les mosquées, les écoles de langue arabe, de Coran, etc.
  • Sollicite tes amies musulmanes qui ont sûrement des pères, oncles, grands frères capables de prendre ton tutorat.
  • Cherche également parmi les sœurs fi llah dont tu es proche et qui sont mariées. Elles pourront servir d’intermédiaire entre toi et leurs époux.

Si tu as des doutes concernant ton cas, car il est spécifique, que tu n’es pas sûre de pouvoir léguer ton tutorat à quelqu’un, n’hésite pas à questionner les savants. Les gens de science seront plus à même de te conseiller et de trancher selon tes particularités. Avant de choisir un tuteur parmi les musulmans, assure-toi bien que personne de ton entourage n’est en droit de te marier. Enlever le tutorat aux hommes de ta famille n’est pas anodin, et tu dois être certaine que ta situation le permet. Il est parfois plus facile de choisir un imam comme tuteur, mais sois vigilante à respecter la chari3a pour que ton mariage soit valable !

💌 À lire également : À nos sœurs converties qui se font avoir…

Sources :

Cette publication a un commentaire

  1. QSDFGHN

    Barak allahufikum, il est vrai qu’il est difficile pour une sœur convertie de trouver un tuteur, et même si elle en trouver un, il possible qu’il ne soit que pour la mouqabala et le mariage puis ne s’impliquera plus. Le but du tuteur est de justement protéger la sœur avant et après son mariage, d’éviter que le mari soit trop confiant car il sait que la sœur est isolée. Si en plus la sœur veut faire la hijra, elle sera définitivement seule malgré le tuteur.

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